Cera Bloomquist – Ashtangi depuis 2022
Mon parcours avec ma pratique d’Ashtanga a commencé quand le hasard a fait que j’ai rencontré une prof, Élise juste après une séance de hiit aux nefs. Élise m’a raconté un peu ce que c’était que l’Ashtanga, les yeux brillants, et elle m’a envoyé de la curiosité.
J’ai donc trouvé Claudia Clément yoga et le plateau 25, mais quand je me suis présentée au premier cours, c’était Élise ! Elle m’a amené dans la pratique à la fois avec douceur et bienveillance ainsi qu’avec passion et feu. Au début et pendant longtemps, j’avais du mal à respirer après les salutations, c’était très perturbant. Au fil des asanas, j’étais crevée. Le côté travail sur la souplesse, ça fait mal mais c’est une douleur souvent agréable et qui peut être conquis par l’esprit. Mais à la fin de la séance, une fois passé par Utpluthih et finalement allongée sur le dos au Savasana, ça fait un bien de fou. L’esprit est (plutôt) calme et le corps léger. J’étais accro.
Au cours de 3 ans j’ai déroulé la première série avec plusieurs profs, des femmes incroyable telles qu’Elise, Claudia et Céline ( Ashtanga Yoga Nantes ). Chacune leur style et leurs astuces à transmettre mais toutes avec une super connaissance de la pratique à partager et avec grand cœur.
Le studio est devenu un endroit sacré, un espace pour à la fois “s’oublier” ou poser un peu le cerveau, et à la fois s’offrir un moment précieux dans sa journée ou dans sa semaine, rien que pour soi. L’énergie du groupe dynamise les séances et nous portent tous vers le haut !
Sur le tapis je reviens à moi. J’apprends souffler. Je laisse ouvrir mon cœur, ma poitrine, les endroits de mon corps souvent fermés et crispés.
Je rencontre non seulement la joie mais la frustration régulièrement ! Le déroulement des asanas n’est pas très changeant mais mon ressenti d’y être est pourtant très varié et subtile. Parfois ça paraît très très dur d’avancer d’aller plus loin dans les asanas, d’avoir assez d’énergie pour pratiquer régulièrement. Parfois 5 secondes, c’est beaucoup trop long. Mes profs me rappellent que mon but sur le tapis n’est pas la destination mais le chemin en lui-même, notre pratique.
Aujourd’hui ma pratique m’apporte tant de belles choses. La communauté, la persévérance (de ouf), la force et la souplesse, la tranquillité de l’esprit et de la confiance en moi.
La vie de yogi commence souvent sur le tapis mais ça fait qu’une partie. Les asanas ne sont qu’un compagnon parmi d’autres sur notre chemin.
Merci de grand cœur à toutes ces profs qui me rapportent chacune de la magie dans la pratique et l’envie de la préserver.